Et voilà, le SIRHA a fermé ses portes hier, après 5 jours intenses et riches en rencontres. Puisque mes articles semblent vous plaire, au regard de vos nombreux messages et réactions sur les réseaux sociaux, en voici un dernier, sur le bilan de ce SIRHA 2019.
De l’avis de nombreux exposants et visiteurs, le SIRHA 2019 est un grand cru !
Le premier mot qui me vient à l’esprit est «géant ». Cette année, le SIRHA s’étendait sur 140.000 m2, bénéficiant de la construction d’un 7e hall.
Le SIRHA a brassé énormément de monde. 207.930 visiteurs étaient venus en 2017. En 2019, ce sont 16.000 visiteurs supplémentaires qui ont parcouru le salon.
Le SIRHA est un lieu immense où on se perd parfois dans la foule. Pour autant, bien que cet événement soit international et draine des personnes du monde entier, les lyonnais sont très présents sur le salon et bien sûr dans l’organisation.
L’impact économique du SIRHA sur la ville de Lyon est important : le SIRHA, c’est un bal incessant de trams venant de Lyon, de taxis, de cars remplis de délégations venus soutenir les équipes des concours ou d’élèves de différentes écoles culinaires, ce qui provoque quelques bouchons … Et là, je ne parle pas des bouchons lyonnais !.
Ce sont des hôtels et des restaurants complets pendant plusieurs jours à Lyon, mais aussi des artisans locaux qui travaillent pour les exposants : les métiers de bouche de la région ont été mobilisés notamment pour produire une partie de l’alimentation disponible sur les stands.
Le SIRHA est géant pour la logistique qu’il représente. Je profite donc de cette occasion pour remercier les « petites mains », à savoir toutes ces personnes qui œuvrent dans l’ombre pour que ce SIRHA soit une réussite. Mention spéciale pour l’équipe de l’Office de tourisme…
… Et pour le service exposants toujours disponible pour répondre aux questions techniques diverses concernant les objets perdus, parkings, logistique, réclamations, moyens généraux…
Sur le plan alimentaire, pendant ces 5 derniers jours, je me suis mise au « régime SIRHA » : il consiste à s’alimenter d’une manière contraire à toute règle diététique, en grignotant du matin au soir du salé ou du sucré dans n’importe quel ordre. Mais surtout, c’est un régime où on se régale en découvrant de nouveaux goûts. Et comme tout régime, il engendre une grande frustration… de ne pas avoir tout goûté !
Voici mes coups de cœur :
La sauce Bixente de la Fabrique chez Vincent
La cabriquette cendrée d’Echiré
L’huile de pignons de l’Huilerie Beaujolaise
Les produits du Fumet des Dombes
Le dessert au topinambour et praliné de Noémie Honiat, du restaurant l’Univers à Villefranche de Rouergue.
Enfin, le SIRHA, c’est un rythme particulièrement soutenu, pour les exposants comme pour les visiteurs. Voici mon bilan personnel d’après l’appli de mon portable : en 5 jours, j’ai fait 31 km et 45.814 pas ! Ma vie pendant le SIRHA s’est résumée à des visites le jour et à la rédaction des articles le soir tard… parfois très tard… d’où des nuits courtes… vraiment trop courtes…
Mais j’entends Thierry Marx dire « « Tant que votre veilleuse interne est allumée, tout va bien ». Ma veilleuse interne est rechargée à bloc, et je suis encore plus motivée qu’avant pour continuer à mettre en valeur les métiers de la gastronomie, et partager ma passion avec vous !
Pour en savoir plus sur le SIRHA 2019, voici les articles sur mes 5 jours de visite : jour 1, jour 2, jour 3, jour 4, jour 5.