C’est parti ! Le SIRHA Lyon a ouvert ses portes ce matin. Il s’agit du Salon International de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation.
Prenez une très grande marmite, nommée Eurexpo. Versez-y les ingrédients suivants : environ 3.000 exposants et 210.000 visiteurs, des chefs, des marques alimentaires, des représentants des métiers de bouche, des concours et des scènes d’animations … Amenez à ébullition puis baissez le feu et laissez mijoter pendant 5 jours.
Voici la recette du SIRHA Lyon, le plus grand salon de la gastronomie du monde, événement que je ne manquerais pour rien au monde !
Le SIRHA Lyon, c’est avant tout une diversité d’activités représentées par les exposants.
C’est également un plateau TV, où sont enregistrées toute la journée des émissions avec des démos, des tables rondes et des interviews de chefs. Vous pourrez retrouver ces émissions ici.
Une autre composante essentielle du SIRHA Lyon, c’est bien sûr les 21 concours dont le plus prestigieux est le Bocuse d’Or qui décerne le plus beau trophée du monde de la gastronomie, à savoir celui du meilleur Chef du monde. Ce concours a un sens tout particulier cette année, un an après la disparition de Paul Bocuse…
Pourquoi j’aime le SIRHA Lyon ? Parce que c’est avant tout un événement festif et un lieu de rencontres, où on parle business, tendances, saveurs… J’apprécie aussi les contrastes entre les exposants, des grosses entreprises agroalimentaires aux petits artisans, des acteurs régionaux aux stands internationaux.
Pendant 5 jours, je vais partager avec vous mes visites au SIRHA Lyon et mes rencontres.
Je vous emmène tout d’abord faire Le tour du monde en épices. Cette entreprise basée à Chalons sur Saône a une activité de planteur à Madagascar et d’importateur d’épices du monde. Elle commercialise aussi des produits dérivés cuisinés aux épices, par exemple des confitures et des rhums arrangés. L’entreprise est née de voyages à l’étranger de ses fondateurs, et de découvertes des épices du monde. Elle fêtera ses 10 ans le 1er avril, et ouvrira à cette occasion une chaîne You Tube sur la cuisine et les épices.
J’ai rencontré aussi une marque qui existe depuis plus de 500 ans : les Anis de Flavigny, en Côte d’Or. Ces bonbons font partie de notre patrimoine. La version traditionnelle est à l’anis, mais on trouve aussi ces bonbons avec des parfums plus originaux comme le citron, la violette, la fleur d’oranger ou la menthe… Ils peuvent aussi être utilisés pour des recettes, dans des financiers par exemple.
Voici une autre entreprise que j’ai plaisir à vous présenter, car elle fait partie de mon patrimoine gastronomique : la coopérative fromagère Jeune Montagne, située à Laguiole en Aubrac. Je vous en ai déjà parlé lors de ma visite du SIRHA il y a 2 ans. Non, Laguiole n’est pas que la ville où l’on fait des couteaux. On y trouve aussi de délicieux fromages, notamment la tome fraîche avec laquelle on fait l’aligot, mais aussi le fromage de Laguiole AOP qui se prête à de nombreuses préparations. Sur le stand, je me suis régalée avec ce capucin au chutney d’abricot, mousse au laguiole grand Aubrac, saupoudré d’un « niac » anisé, petite poudre qui donne la « niac » au plat.
Sur l’espace dédié à la région Auvergne Rhône Alpes, j’ai rencontré Drôme cailles, entreprise familiale située près de Valence. A l’origine, c’est une ferme, à laquelle a été ajouté un site de production. J’ai dégusté sur le stand une excellente terrine de caille aux pistaches. L’entreprise propose plusieurs terrines en s’approvisionnant de produits locaux à 80%.
Je vous présente Mémé, marque que j’ai découverte à Natexpo. Mémé est une délicieuse boisson détox, à la sève d’érable ou de bouleau, aromatisée au thé vert matcha puis déclinée au citron ou à la menthe, ou nature. On trouve ces boissons dans les magasins bio partout en France.
Voici une très jolie marque régionale, que j’ai connue au SIRHA il y a 2 ans, qui valorise le terroir de la région : le Fumet des Dombes commercialise des poissons fumés, et notamment de la carpe. J’adore leurs rillettes de carpes aux différentes saveurs, ainsi que la carpe fumée qui accompagne parfaitement des lentilles. L’entreprise a fêté ses 30 ans en 2018.
Je change radicalement de terroir pour vous emmener sur le pavillon japonais, où j’ai goûté de nombreuses spécialités que j’adore. La cuisine japonaise est riche en parfums. J’ai particulièrement apprécié Nishikidori, importateur de produits japonais naturels. J’ai eu un coup de cœur pour les « furikake » : ce sont des mélanges de graines de sésame et d’autres ingrédients, qui sont utilisés comme condiment pour agrémenter le riz.
Au SIRHA, on trouve des produits alimentaires, mais aussi des services dédiés aux professionnels de la restauration. Voici par exemple First pack, qui propose toute une gamme d’emballages, avec différentes matières : amidon de maïs, bambou, bois, palmier, canne à sucre, carton et papier, plastique recyclé et recyclable. Regardez comme ces pics à brochettes sont mignons et originaux !
Ainsi s’achève ma première journée au SIRHA. Je n’ai qu’une hâte : y retourner demain pour poursuivre mes rencontres et mes découvertes !
Pour en savoir plus sur le SIRHA Lyon, voici les articles sur mes 5 jours de visite : jour 2, jour 3, jour 4, jour 5.