Ce week-end a eu lieu le Lyon Street Food Festival 2018, l’un de mes événements gastronomiques favoris. Pour la troisième année consécutive, des food trucks mais aussi des chefs de Lyon et d’autres pays ont décliné leur cuisine en version gastronomie mobile.
Les ingrédients de la réussite de ce festival sont :
- un cadre magnifique : les Subsistances,
- 3 villes mises à l’honneur : Montréal, Hong Kong et Izmir… Enfin, 4 avec Lyon !
- un mélange de gastronomie et d’animations culturelles et musicales.
Le Lyon Street Food Festival 2018 a embarqué les visiteurs dans un tourbillon de saveurs et de rencontres, dans une ambiance festive.
J’ai commencé par le stand de Jean-Luc Vianey, Meilleur Ouvrier de France, où j’ai dégusté des huîtres fumées au foin. Une merveille !
Au stand du restaurant gastronomique Saisons, de l’Institut Paul Bocuse, le Chef Davy Tissot, également Meilleur Ouvrier de France, proposait un délicieux risotto safrané, citronnelle, coco, cromesquis cabillaud.
J’ai également goûté un curry d’aubergines et crevettes au lait de coco et légumes, servi dans un pain de campagne maison, préparé par Mathieu Vianney de La Mère Brazier, restaurant 2 étoiles.
Au Kids Corner, retour en enfance avec un menu concocté par Grégory Cuilleron. Je n’ai pas pu résister à ses nuggets de poulet aux corn-flakes, frites de pommes de terre et patates douces, ketchup fait maison, gâteau au yaourt et sirop à la grenadine.
Au restaurant Daniel et Denise, Joseph Viola, Meilleur Ouvrier de France a préparé un excellent hamburger lyonnais au cervelas, cervelle des canuts, pickles et compotée d’oignons, ainsi qu’un farci d’aubergine. Cette année, le restaurant fête ses 50 ans.
Le Bistrot du potager m’a emmenée au pays basque avec une piperade de poulpe liée à l’œuf, ventrèche basque et fromage ossau-iraty.
J’ai adoré le plat de Jérémy Galvan, restaurant une étoile : un oeuf parfait carpe fumée des Dombes, beaufort, framboise et hysope. Effectivement, rien à rajouter, cet œuf était parfait, pour le plaisir de mes papilles !
Mon coup de cœur est un plat gastronomique franco-japonais. Katsumi Ishida, du restaurant En mets fais ce qu’il te plaît, a conçu un plat composé de pâtes de sarrasin, gingembre caramélisé à la sauce soja, thé vert, algues, orange, magret de canard, huile d’olive et vinaigre balsamique. Ce chef est reconnu pour sa créativité. Je suis déjà allée à son restaurant, où j’ai dégusté une cuisine délicieuse et étonnante !
Après cette pause franco-japonaise, j’ai fait une escapade à Izmir, où j’ai découvert le havla aux pistaches, dessert à base de semoule.
Puis j’ai craqué pour les chichis de Bricoleurs de douceurs, parfumés à la fleur d’oranger et servis avec de la pâte de pistache : une bombe !
Le pain perdu praliné du célèbre chocolatier Bernachon était un concentré de gourmandise.
J’ai également rencontré Violette et berlingot, boutique lyonnaise spécialisée dans les bonbons régressifs comme la guimauve ou les poids au lard.
J’ai eu mon dernier coup de cœur du jour en dégustant la pavlova de Sébastien Bouillet : une meringue avec chantilly pralinée et compotée de bergamote, parfait équilibre de saveurs.
Et voilà. Le Lyon Street Food Festival 2018 est maintenant terminé. Snif… Petit message personnel aux organisateurs : y a-t’il moyen d’avancer la date du festival #4 pour ne pas attendre encore 1 an ?
En attendant, visitez avec moi les éditions précédentes du Lyon Street Food Festival : le premier en 2016, le deuxième en 2017.