8 décembre. Ma belle ville de Lyon s’illumine et attire les regards sur elle avec de petits lumignons aux fenêtres. C’est une date idéale pour vous emmener à la découverte des Toques Blanches Lyonnaises.
En effet, j’ai eu le grand plaisir de rencontrer aujourd’hui Christophe Marguin, président de l’association.
En 1936, 7 chefs lyonnais créent l’Amicale des Toques Blanches Lyonnaises qui devient en 1978 l’Association des Toques Blanches de Lyon et de sa région. Au fil des décennies, de grands chefs lyonnais rejoignent l’association : Paul Bocuse, Anne-Sophie Pic, Pierre Orsi…
Etre membre des Toques Blanches Lyonnaises, c’est avant tout adhérer à des valeurs : l’amitié, la convivialité, la fédération.
C’est également valoriser les produits de la région.
Pour être Toque Blanche Lyonnaise, il faut tout d’abord avoir le titre de Maître Restaurateur, décerné par la préfecture sur un critère majeur : 80% des plats doivent être fabriqués dans le restaurant. Le candidat doit également être parrainé par deux membres actifs des Toques Blanches Lyonnaises et présenter une lettre de motivation. Deux commissions annuelles se réunissent pour valider les nouveaux entrants.
L’association n’est pas réservée aux spécialités lyonnaises : elle est ouverte à tout type de cuisine comme le ristorante Toto Li Vigni qui propose une cuisine italienne. Elle s’ouvre aux chefs de la région Auvergne Rhône-Alpes. Elle a accueilli récemment Serge Viera, restaurant gastronomique étoilé et Bocuse d’Or, situé dans le Cantal à Chaudes-Aigues.
Ainsi, le nombre de membres est en augmentation. Car être Toque Blanche Lyonnaise est un label et un gage de qualité aux yeux du public.
On retrouve les Toques Blanches Lyonnaises sur le terrain à travers une participation à des événements. Ils soutiennent activement de nobles causes : ils organisent des dîners de collecte de fonds et des ateliers de cuisine au profit du centre Léon Bérard spécialisé dans la lutte contre le cancer. Prochainement, l’association qui soutient les chrétiens d’Irak va faire un don pour construire une boulangerie dans un camp de réfugiés en Irak.
Générosité, partage, transmission : autant de valeurs fédératrices pour les Toques Blanches Lyonnaises. Vous n’avez pas fini d’entendre parler d’eux !